Au crépuscule de sa troisième dizaine, cet Angevin aux longs cheveux blonds et à la carrure imposante a la sensibilité de ceux que tout émeut. THEOPHILE est l’enfant du coin. De tous les coins dont on s’intéresse peu.
THEOPHILE a peaufiné une musique qui lui est sienne, une Chanson française où le texte bien ancré dans sa réalité se confronte à une rythmique qui est celle du monde connecté : digitale, inspirée, décloisonnée… vivante.
Certains lui trouveront des références littéraires tant la plume est travaillée. Les affiliations seraient simples. THEOPHILE avoue penaud qu’il ne lit pas, qu’il n’a jamais vraiment lu. Poésie quand tu nous tiens… Alors que les considérations sociales et écologiques font partie de ses réflexions quotidiennes et de ses engagements. C’est autour d’autres axes que s’articulent les chansons de son répertoire : l’amitié, la fidélité, la résilience, et le pardon trouvent leur écho dans les 2 EP de sa discographie. Quand THEOPHILE n’est pas sur scène, il est derrière. De ceux qui poussent les caisses et montent les scènes. Il aura fait ses classes auprès de ceux qu’on ne voit pas, à l’ombre des projecteurs, mais qui sont essentiels à la vie culturelle. Ça et d’autres choses certainement lui donnent ce petit supplément d’âme de ceux qui observent, analysent et connaissent ce que l’œil ne voit pas forcément.
Après plusieurs collaborations avec Rouquine, Babeth de Dionysos ou Cabadzi, THEOPHILE revient avec un projet plus abouti que jamais : Troisième Dizaine, prévu pour mai 2025. Porté par une écriture encore plus poétique et des productions électroniques modernes, mêlant influences afrobeats et chanson française, ce troisième EP promet de capturer des sujets universels avec une sensibilité unique.